Vous découvrirez un chemin de réflexion sur le pardon.
Dieu nous demande de pardonner, ce n'est pas toujours évident, étudions les étapes.
Pardonne-nous nos offenses commes nous pardonnons aussi... Si pardonner est nécessaire, il faut le reconnaître, par nos propres forces, c' est difficile, voire impossible, par nos propres forces je dis bien.
La bonne nouvelle, c'est qu'un chrétien né de nouveau ne marche plus par la vue mais par la foi, et que Christ qui vit en lui a déjà tout pardonné à la croix, nous donnant donc libre accès à un pardon parfait et sincère.
La bible nous dit de veiller aux racines afin qu'il n'y ait pas de mauvais fruit porté.
Deutéronome 29:17-18
Vous avez vu leurs abominations et leurs idoles, le bois et la pierre, l'argent et l'or, qui sont chez elles. Qu'il n'y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, dont le coeur se détourne aujourd'hui de l'Eternel, notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations-là. Qu'il n'y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l'absinthe.
Hébreux 12:15
Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés;
Pardonner avant tout c 'est admettre, reconnaître qu'on a été blessé et à quel point.
Jésus est sévère avec les hypocrites.
Reconnaître la blessure, sans la minimiser, l'étouffer, en avoir honte, mais en prenant garde de ne pas tomber dans le piège inverse, de s' apitoyer sur son sort.
Ne pas faire l'hypocrite, même avec soi même par excès d'ardeur: ça pourrait être de la religiosité ou de l'orgueil (voire les 2 à la fois) et risque à cause des racines d'amertume qui perdurent quand même, de produire encore de la douleur, de la colère, ou un autre des fruits du non pardon et donc de tomber dans le piège de l'ennemi.
Ne pas vouloir voir ou reconnaître pleinement l’offense : minimiser et mettre de côté en disant « c'est rien », amène à un autre risque : celui de n'accorder qu'un « demi pardon » : le jour où l'on est (re) confronté à la réalité de ce qui s'est passé, se rendre compte que l'on n'avait pardonné qu'une part mais le surplus, on n'y arrive pas ou pas encore…
Ce sont des racines qui pourrissent et qu'il faut arracher.
Cela explique aussi beaucoup de colères et de rancœur inexpliquée, de souffrance de fond, certaines maladies ou douleurs...
Réviser ces pardons inachevés, cela mène à souffrir à nouveau peut être sur le coup, comme une nouvelle blessure, mais c'est nécessaire, il est impératif de s'examiner et de demander à Dieu de nous montrer ce qu'il reste encore à pardonner et les pardons aussi que l'on doit accorder.
Se repentir est urgent.
Il est important de regarder l'enfant, l'ado, l'épouse, l'époux, la femme, le jeune homme, etc. qu'on était (ou qu'on est) à ce moment là, avec compassion (avec les yeux de Christ) : cela fait partie du chemin.
Dans les témoignages de guérison au travers des évangiles, Jésus parfois demande :
« que veux tu que je te fasse ? ».
Ignorait-Il de quoi avait besoin celui qui était aveugle ?
Assurément pas, mais il fallait que celui-ci confesse de sa bouche son problème.
Attention, il ne faut pas tomber dans le piège de revivre l'événement encore et encore au risque de cultiver souffrance et amertume et mettre de l'engrais aux racines que l'on veut détruire.
Il s'agit de prendre compassion pour la victime que nous étions, s'en détacher avec une saine affection, sans pitié mais avec bonté.
C'est toujours ému de compassion et d'amour que Jésus a œuvré. Il était ému de compassion devant la vérité nue des gens.
S 'autoriser à s'aimer et se pardonner à soi même, comme Christ nous a aimé et nous a pardonné.
Se sentir offensé n'est pas un pécher à moins que ce soit non fondé c'est à dire en général, trop régulièrement, dans ce cas, il est nécessaire de s'observer soi-même et demander le discernement de l'Esprit, on peut avoir aussi besoin de délivrance.
En général, s'il y a à pardonner, c'est qu'il y a eu offense.
On a tendance à nous dire « oublie », « c'est rien », « chochotte », « tu t' écoutes », « tu radotes », « tu juges », « tu dramatises », « t'es pas le premier », « et moi on m'a fait pire », « regarde ailleurs y a plus grave », et j'en passe…
Ou au contraire, « venges toi », « tu peux pas accepter ça », « faut faire ceci », « tu vas pas laisser passer ça », « moi je serais toi je », « ignores »...
cela depuis l'enfance puisqu'on l'inculque nous-même naturellement du coup à nos enfants.
La solutions la meilleure est de se demander : « Que dit la Bible? Qu'aurait fait Jésus? »
Matthieu 6:14-15
Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
Et ce n'est pas le seul passage, Jésus est clair et sévère, le pardon est une affaire très sérieuse à Ses yeux, un principe d'amour et d'humilité.
Parfois, le pardon s'accompagne de larmes qui sont nécessaire, c'est un cadeau que Dieu nous a fait.
« pleure pas, t'es un homme, un homme ça pleure pas, etc... » et ce genre de préjugés sont le cadeau de l'ennemi.
Je répète, si on doit pardonner, c'est qu'il y a eu blessure et si il y a eu blessure, celle ci peut-être très douloureuse.
Un frein au 100 % pardon c'est parfois la culpabilité ou la honte.
En Christ, nous sommes délivrés de la culpabilité, de la honte, etc,...
Seuls persistent les appels du Saint-Esprit, quand nous sommes en tort. Néanmoins, quand Il nous reprend, ces sentiments sont toujours empreints d'amour et de douceur, apportant la paix. Tout ce qui fait un poids plus lourd que ce qu'on portait avant, sans qu'on puisse se sentir soutenu à côté (sans le fruit de l'Esprit) ne vient pas de Dieu mais de l'imitateur, l'accusateur.
Le plein pardon c'est comme si ça n'avait jamais été, on bénéficie d'une grâce d'oubli, un baume au cœur et même de la compassion pour l'autre : souvent l'offenseur est dans une grande souffrance ou une grande ignorance.
On apprend des leçons de chaque épreuve, on doit trouver de quoi sortir grandi et plus rempli d'amour, et à ajuster nos attitudes et comportements envers nos frères et sœurs, mais aussi envers nos ennemis.
Parfois, pardonner passe par la nécessite d'intercéder pour l'autre : essayer de voir le monde avec les yeux de l'autre. Cela ne veut pas dire que l'on comprenne forcément mais se mettre à sa hauteur, peut être une aide si on le fait sincèrement.
Il faut être conscient qu'il n'y a pas de pardon véritable sans le secours de la prière, l'affront a peut être lié des choses, des malédictions, ouvert des portes : se délier de ces choses est important, car en mourant à la croix, Jésus nous a donné autorité sur ces choses, nous pouvons donc délier et briser dans Son nom toutes les malédictions qu'Il a vaincues à grand prix.
Car avec Lui nous sommes plus que vainqueurs !
