Une des clés que j'ai reçue du Seigneur : c'est de ne pas chercher à faire la balance des torts. Dieu est seul juge de la part de tort de chacun. Nous connaissons notre souffrance, nous devons nous préoccuper de notre 100 % tort à nous, si infime soit-il.
Dieu connaît le parcours et le cœur de chacun et c'est Lui qui fait la part car Il nous dit qu'Il est le juste juge et que c'est à Lui seul que reviennent la vengeance et la rétribution.
Si nous cherchons à prendre part à la rétribution, Il est respectueux de nos choix et nous laisse faire mais nous serons toujours perdant, car jugé à la mesure qu'on aura jugé et riche de la seul rétribution qu'on se sera accordée avec à la clé un cher prix à payer : celui de ne pas être pardonné par le Père.
Refuser de pardonner, c'est aussi accepter d'offrir un cadeau au diable : toutes les âmes appartiennent à Dieu et tenir quelqu'un captif d'un non pardon c'est désirer ou du moins accepter d'offrir cette âme à l'ennemi : voler Dieu d'un bien précieux à ses yeux.
Humainement, c'est aussi comme boire un poison mortel en espérant tuer l'autre.

Pardonner, n'est donc pas une option, c'est une nécessité.
Un pas de foi et d'amour, ne serait ce que par obéissance à Dieu.

Le pardon peut être parfois une douloureuse décision, ça peut vraiment être comme crucifier sa chair par amour pour Dieu. La décision nous appartient.
Quand on a réalisé que Christ n'est pas mort que pour nos pêchers mais pour ceux de chacun, on ne peut pas faire autrement que de désirer pardonner pour se soumettre à notre Sauveur.

Une fois la blessure identifiée, la décision de pardonner prise, il faut accepter de lâcher prise et de laisser le Seigneur faire son œuvre de guérison, persévérer dans la prière : nous savons que nous avons vaincu, nous savons que nous sommes pardonné et que nous avons eu la foi de pardonner et qu'Il achèvera ce qu'Il a commencé :
Philippiens 1:6 
Etant assuré de cela même, que celui qui a commencé cette bonne œuvre en vous, l'achèvera jusqu'à la journée de Jésus-Christ. 

Fort de savoir que nous avons pardonné par la Grâce de Jésus-Christ, même si parfois nous avons encore du mal à y croire, nous pouvons Lui rendre grâce pour ce pardon et pour le fait qu'il nous a pardonné à nous aussi.
Nous pouvons chérir les promesses que Dieu nous a faites :
Romains 8-28 
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
2 Corinthiens 5-17
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.  


Mais tout cela, cela passe avant tout, je le répète, par la prière car c'est le Seigneur Lui-même qui va nous guider au fil des pardons.
Quand on a commencé à pardonner, on a soif de continuer à s'examiner.

S'examiner soi-même afin que Dieu nous éclaire sur nos propres fautes, ce qui intéresse chacun c'est notre part à nous. Se repentir et dénoncer/confesser les choses en sincérité sans non plus se culpabiliser ou accabler au-delà de ce qui nous concerne vraiment : le discernement est nécessaire et on peut le demander à Dieu.
Cette repentance amène le Royaume des cieux dans notre cœur sur ce point et Christ peut y régner.
Il est celui qui ferme des portes que nul ne peut ouvrir et ouvre d'autres que nul ne peut fermer.
C'est donc un partenariat entre Dieu, notre prochain et nous, même si l'autre n'est présent que par intercession, dans notre volonté.
Ce cheminement de prière amènera beaucoup de joie et de libération, la louange qui revient à Dieu lui sera ainsi rendue !
Le pardon un acte de foi et d'amour pour Dieu et notre prochain.

Un des plus bel exemple de pardon, et de grâces est l'histoire de Joseph qui a été trahi avec une extrême méchanceté par ses frères. Joseph a laissé Dieu gérer sa vie et il a été plus que béni en retour, pardonnant directement à ses frères qui sont venus plein de repentance. Il a pu bénir ses ennemis et les amener à l'aimer.
 
 
 



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