Permettez-nous maintenant de vous présenter une hypothèse, qui n'est rien d'autre que notre compréhension actuelle des choses.
Étant entendu que souvent la fête des trompettes (Rosh Hachana) est assimilé à la fête qui accompli l'enlèvement de l’Église, quand les événements dans le ciel, le climat économique, et tous les signes ont été sous nos yeux, notre cœur s'est écrié
"l'époux arrive!"
Des sentinelles ont été utilisées pour pousser ce cri, à la lumière de la parole de Dieu, par des livres, des vidéos, des messages, et de toutes les façons possibles au point que nous croyons que tout le monde chrétien a entendu ce cri.
Luc 21:28
Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
Or, Rosh Hachana, est aussi appelé Yom Téruah, littéralement yom signifie "jour" et teruah "bruit ou cri". Autrement dit : "le jour du cri".
Le commandement selon la tradition juive est de sonner ou d'écouter le son du Schofar, qui sert comme un appel au réveil et à l'inventaire spirituel.
Pour certains, cette fête marque aussi un souvenir du sacrifice d'Isaac, invitant chacun à "sacrifier son Isaac", autrement dit, vraiment tout remettre à Dieu et en faire sa priorité.
Toujours dans la tradition juive, le mois d'Eloul qui précède Rosh Hachana est une période d’introspection et de bilan, un temps de repentance matérialisé par le son du schofar, sonné tous les jours sauf les jours de sabbat et le dernier jour du mois (le 29).
A partir de Rosh Hachana commencent les 10 jours de téchouva (repentance) qui prennent fin à Yom Kipour.
Ce sont les 10 jours redoutables, qui sont un temps particulier consacré à la repentance, la prière, la charité et l'étude de la Parole de Dieu.
Dans ce temps, chacun est invité à se remettre en question plus profondément encore.
Nous devons impérativement couper avec les œuvres de la chair.
Galates 5:19-24
Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.
Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité,
la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses.
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
Yom Kipour est intimement lié à Rosh Hachana et clôture ce temps des jours redoutables. Yom kipour signifie Le "jour des propitiations", ou jour du grand pardon, considéré comme le jour le plus saint de l'année. Cela me fait penser que Christ s'est offert en victime propitiatoire pour racheter sa fiancée. C'est selon la tradition rabbinique, celui où Dieu entérine la décision qu'Il a écrite à Rosh Hachana.
Le déroulement de la fête est lui aussi très parlant : Elle dure 25h, on fait 5 prières. - Maariv, avec le solennel Kol Nidrei, le soir de Yom Kippour : C'est une prière de demande de pardon et de confession à Dieu (ce qui concerne notre prochain a déjà dû être réglé !)
- Cha'harit, la prière du matin : Elle symbolise la montée vers les sphères célestes (chaque étape constitue un barreau) elle sert à fortifier la sensibilité pour Dieu et la spiritualité.
- Moussaf : Elle inclut un récit détaillé du service de Yom Kippour dans le temple, dont le point culminant était l’entrée du grand prêtre dans le Saint des Saints. Ils implorent Dieu de restaurer le service du temple avec la venue du Messie.
- Min'ha : Elle inclut le récit de Jonas!!!
-Néïla : la prière de la "fermeture des portes", au moment du coucher du soleil : le point culminant du jour le plus saint de l’année. Néïlah signifie "verrouillage".
Selon la tradition, c'est un moment unique de grande proximité avec Dieu, où participent grands et petits, vieux et jeunes, hommes et femmes, religieux ou non-religieux, jusqu’à même faire rentrer les femmes dans la salle masculine... Le schofar est alors sonné une dernière fois : un long son de triomphe, marquant la fin de la journée sainte. "Les portes du Ciel, qui étaient ouvertes toute la journée, vont se fermer avec nous à l’intérieur"
Les obligations de yom kipour sont les suivantes : examen personnel, aller demander pardon, réparer les préjudices faits, ne pas travailler, jeûner.
Ainsi, il se pourrait bien que l'accomplissement de yom kipour se fasse dans la fermeture des portes de la grâce, et la réunion de l'épouse avec l'époux.
Nous pensons qu'il est possible que la période que nous vivons actuellement soit celle où les vierges insensées se moquent et clament : "Peu importe quand, nous avons nos lampes allumées, l'huile est donc là".
Mais, nous voulons tous nous encourager à prendre de la réserve.
Il va venir un moment où un événement (est-ce un événement extérieur ou une conviction du Saint-Esprit : ?), mais toutes les vierges vont prendre conscience que c'est le jour de l'enlèvement, et les celles qui auront veillé à cultiver le fruit de l'Esprit se dépouillant des œuvres de la chair, ne pourront pas venir en aide à celles qui auront des excuses à présenter, des choses à réparer, ...
A la fin de yom kipour, la préparation des tentes pour la fête de souccot commence. Souccot est la 3eme et dernière fête d'automne, elle dure 7 jours et pourrait bien s'accomplir avec la dernière semaine de Daniel : une semaine de 7 ans.
Le septième jour de Souccot s’appelle "Hochaana Rabba", le jour où le jugement divin entamé à Rosh Hachana est finalement tranché.
Il est marqué par des prières de supplications particulières, une procession avec des branches de saule (le saule, sans odeur ni fruit ) pour lesquelles il est recommandé de leur trouver ensuite un autre usage ou de les brûler...
Ce serait alors à la fin des 7 années de tribulations, accomplissant ainsi le retour physique de Christ et sa victoire sur le mal.
Ensuite, il y a une dernière fête, qui bien que fortement associée à Souccot, soit néanmoins considérée comme indépendante: chemini-atseret, littéralement Yom hachemini atseret "solennité de clôture du huitième jour", aussi appelée "le jour de plus".
Elle est basée sur la parabole suivante :
Un roi organisait un jour dans son palais une grande fête à laquelle il invita des princes et des princesses. Après avoir passé ensemble quelques jours dans l'allégresse, les invités se préparèrent à s'en aller. Mais le roi leur dit : "Je vous en prie, restez encore un jour de plus, j'ai peine à vous quitter!"
Cette journée en plus est peut-être la dernière journée de 1000 ans, s'accomplissant avec le millénium.
Cette vision des fêtes est la notre par rapport à notre compréhension des écritures et l'étude des fêtes juives, nous ne prétendons pas détenir la vérité, néanmoins, nous pensons qu'il est intéressant d'y réfléchir et de méditer sur cela.
Actuellement nous pensons que nous sommes dans un temps d'intercession, il fait encore jour et nous pouvons encore travailler mais lorsque la nuit va tomber, que l'époux sera en vue, nous espérons que nous rentrerons à la maison que Jésus a préparée pour nous tandis que les insensées iront acheter de l'huile (fruit de l'Esprit).
La vraie question : Y a t'il un risque à s'examiner et à se sanctifier encore aujourd'hui?
